Mgr Harpigny a célébré la messe du Mercredi-Saint, avant la minute de silence et le glas.

A cette époque de l’année, il fait glacial à la Cathédrale Notre-Dame de Tournai. En ce mercredi matin, le froid semblait plus pénétrant encore à celles et ceux qui avaient traversé la nef romane pour se rendre à la chapelle du déambulatoire. La température y était plus clémente, mais cela ne pouvait évidemment guère réchauffer les cœurs…

« Dieu viens à mon aide, Seigneur à notre secours » : cette prière du début de la liturgie des heures semblait s’adresser directement à chacun de nous, désorienté devant une telle violence, mais évidemment plus encore aux victimes des attentats. Des victimes vers lesquelles s’est tournée en premier lieu la prière universelle. Au cours de son homélie, Mgr Harpigny a rappelé que dans la Bible on voit de nombreuses fois des innocents mourir de mort violente, et que pour cela les hommes demandent justice. Le Christ lui-même a été injustement condamné et mis à mort. Mais ce n’est pas Dieu qui veut le mal.

Près de l’autel, au pied de la croix et à côté du drapeau belge en berne, chacun était invité à allumer un cierge en mémoire des victimes des attentats de Bruxelles.

A l’issue de la célébration, les participants ont pu demeurer en prière quelques instants, avant que ne soit observée la minute de silence demandée. Et puis c’est le glas qui a sonné à la Cathédrale, comme dans toutes les églises du pays.

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Les célébrations de la semaine sainte sont maintenues