Fratelli tutti est un texte important, qui mérite d'être lu avec attention. Mais il est long – plus de deux cents pages – et pas toujours d'un accès aisé. Le Service de formation du diocèse de Tournai a voulu aider les lecteurs potentiels à mieux appréhender cette encyclique, en donnant quelques clés de compréhension.

Coronavirus oblige, cet outil de formation a été pensé pour être utilisé par une personne seule. Il est composé de neuf séquences, une pour l'introduction et une par chapitre.

Chaque vidéo dure environ cinq minutes. Les grandes lignes du chapitre sont présentées, puis l'attention est attirée sur quelques paragraphes, grâce à des questions. Les différentes vidéos ont été conçues pour être regardées séparément, même s'il est évidemment possible de les visionner toutes à la suite. Elles n'ont d'autre but que de faciliter la lecture de l'encyclique.

• Introduction
  et table des matières

L'introduction de Fratelli tutti explique pourquoi le pape a consacré une encyclique à la fraternité et à l'amitié sociale. Elle évoque la figure de saint François d'Assise et fait référence à la rencontre que le pape a faite avec le grand imam Ahmad Al-Tayyeb.

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• Premier chapitre.
  Les ombres d'un monde fermé

Le premier chapitre de Fratelli tutti se livre à une analyse sans concession de notre société, à laquelle le pape reproche de se refermer sur elle-même.

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• Deuxième chapitre.
  Un étranger sur le chemin

Commentant la parabole du bon Samaritain, le pape appelle à faire de la solidarité et de la générosité un mode de vie. La recherche du bien commun et le souci des plus faibles doivent être les critères d'un vrai développement.

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• Troisième chapitre.
  Penser et gérer un monde ouvert

L'existence humaine authentique suppose l'ouverture aux autres. Cette ouverture est l'apprentissage de la fraternité, y compris envers les défavorisés et les étrangers.

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• Quatrième chapitre.
  Un cœur ouvert au monde

Voir dans chaque humain un frère ou une sœur pousse à questionner nos frontières. Si la vie n'est pas possible sans identité propre, celle-ci ne saurait se construire que dans la rencontre des autres cultures.

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• Cinquième chapitre.
  La meilleure politique

Face aux deux maladies que sont le populisme et le néolibéralisme, le pape invite à revaloriser une politique au bénéfice de chaque peuple et de toute l'humanité.

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• Sixième chapitre.
  Dialogue et amitié sociale

L'indifférence et la violence ne sont jamais des solutions. La meilleure option est toujours le dialogue bienveillant, afin de rechercher la vérité morale permettant de fonder une culture de la rencontre.

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• Septième chapitre.
  Des parcours pour se retrouver

Le dialogue nécessite parfois un chemin de réconciliation. Celle-ci, explique le pape, ne saurait se bâtir que sur la vérité et la justice. Le pardon, libérateur, n'est jamais oubli.

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• Huitième chapitre.
  Les religions au service
  de la fraternité dans le monde

L'apport des religions au monde est de rendre pensable la fraternité : c'est parce qu'ils ont un même Père que les hommes et les femmes peuvent se sentir frères. La mission de chaque croyant est de contribuer à la paix et à la connaissance réciproque, à l'instar du bienheureux Charles de Foucauld.

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• Afin de poursuivre par l'écrit :

• Afin de poursuivre par l'audio :

Dans l'émission de RCF, « Sous le figuier », présentation par P. Xavier Dijon s.j. (3 x 25')

• Afin de poursuivre par la vidéo :

Émission de KTO proposant trois clés de lecture avec Fr. Éric Bidot ofm, Véronique Fayet (présidente du Secours Catholique) et P. François Euvé s.j. (rédacteur en chef de la revue « Études ») (52')

Six regards de 10' avec Jean-Pierre Denis (journaliste), Gabriel Gabellieri (philosophe), Marine de Préneuf (philosophe), Marie Lucas (doctorante), Marie-Hélène Lafage (politologue), Fr. Jean-Benoît Rauscher o.p. (sociologue) + débat (120')