Sur les traces de... (9/10) : saint Géry de Cambrai
Pendant tout l'été, nous vous faisons découvrir une série de saints. Qu'ils soient connus ou méconnus, ils ont tous fait l'objet de dévotion à un endroit ou l'autre de notre diocèse. Cette semaine : saint Géry de Cambrai.
Originaire d'Eposium (aujourd'hui Carignan, département des Ardennes, France), où il est né vers 550, Géry était un jeune homme pieux qui pratiquait le jeûne et la charité et aimait les Ecritures. Repéré par l'évêque de Trêves, il embrassa la vie religieuse. Lorsque l'évêché de Cambrai devint vacant, Géry y fut appelé avec l'accord du roi Childebert II. Pendant les quarante années de son épiscopat, il s'attaqua au paganisme, via à l'évangélisation de son diocèse et à la construction d'églises. Il avait une attention particulière pour les pauvres et les prisonniers. Il s'éteint vers 626, un 11 août.
La légende raconte qu'il bâtit dans ce qui est aujourd'hui Bruxelles une chapelle dédiée à saint Michel, qui devint par la suite une église et enfin la cathédrale Saints-Michel-et-Gudule. Il aurait chassé un dragon de ces lieux, à l'endroit où se trouve aujourd'hui l'impasse du dragon.
Iconographie
Saint Géry est représenté en évêque, avec en général, un dragon à ses pieds.
Dévotion populaire
Saint Géry est invoqué pour la libération des prisonniers, la guérison des lépreux et des maladies de la peau. Il est aussi invoqué pour protéger le bétail.
Saint Géry est très populaire dans le diocèse de Tournai, où pas moins de 17 églises lui sont consacrées et où un village porte son nom (Solre-Saint-Géry, dans l'UP de Beaumont).
Saint Géry est fêté le 11 août.
Marie Lebailly
Sources
https://nominis.cef.fr/contenus/saint/1655/Saint-Gery-de-Cambrai.html
DELFORGE Thomas-Jean, Les saints populaires de Wallonie, coll. Wallonie Art et Histoire, éd. CACEF-DUCULOT, 1977, p.29.
GALIMARD-FLAVIGNY Bertrand, Guide des saints et de leurs attributs, ed. De Vecchi SA, Nîmes, 2014, p.66
Photo : © KIK-IRPA, Brussels (Belgium), cliché M092986
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Créé parDiocèse de Tournai