Diacre au service de l'UP de Soignies-Le Roeulx, Patrick Brison est à l'écoute dans tous ses milieux de vie : ses collègues de travail, les personnes âgées, le groupe qui devait partir à Lourdes... Et comme confrère de Saint-Vincent, il prépare un lundi de Pentecôte pas comme les autres.

« Rien ne remplace les contacts humains » : comme pour beaucoup d'entre nous c'est le constat de Patrick Brison. Mais il ne baisse pas pour autant les bras et ne reste pas inactif face à cette situation.
Au moment où nous l'appelons, Patrick Brison est devant son ordinateur, en télétravail : fonctionnaire au Service Public de Wallonie, il est basé à Namur, où il se rend encore de temps et temps lorsque cela s'avère nécessaire, pour des signatures par exemple. Son secteur : les routes, les bâtiments, les voies hydrauliques... Et le travail ne manque pas en cette période.

Dans votre vie professionnelle, vous êtes à l'écoute des autres...

Certains de mes collègues vivent plus mal le confinement. Je pense notamment à ceux qui sont seuls et ressentent le manque de vie sociale. Alors on se téléphone pour se soutenir. Etant diacre dans le monde du travail, je peux nouer des liens avec des collègues qui n'ont pas nécessairement de contact avec l'Eglise, voire qui en ignorent tout. Ils savent qu'on peut se parler

Mais vous êtes aussi depuis bientôt cinq ans diacre au service de l'unité pastorale de Soignies-Le Roeulx, notamment très présent au monde des personnes âgées...

Dans les maisons de repos, il y a un grand manque. Je suis en contact par mail avec les directions mais j'essaie de rester également en lien avec les personnes âgées, par l'envoi de cartes postales, de dessins d'enfants, de petites douceurs. J'ai aussi écrit des cartes à des personnes isolées que je visite et à qui je donne la communion en temps normal. Je leur dis que le Bon Dieu ne les abandonne pas.... Plusieurs d'entre elles sont décédées depuis le début du confinement, et même si certaines familles sont éloignées de l'Eglise, ce sont des moments où la foi demeure importante.

Le pèlerinage de l'unité pastorale à Lourdes a été bien sûr annulé...

Depuis mon ordination diaconale, l'UP part en pèlerinage à Lourdes en juillet. C'est un groupe d'une bonne trentaine de membres, avec un noyau de participants fidèles. Cela a évidemment été pour eux une grande tristesse que de savoir que ce pélé n'aurait pas lieu. Mais tout le monde est prêt pour repartir en 2021. C'est important d'avoir ainsi un pèlerinage qui rassemble des personnes qui vivent dans deux entités communales distinctes, cela crée des liens.

Patrick Brison est aussi confrère de Saint-Vincent. Et à ce titre, il prépare un lundi de Pentecôte pas comme les autres... Nous aurons l'occasion d'en reparler.