L'UP de Gosselies est désormais placée sous le patronage du religieux natif de Mellet. Les personnes-relais des treize clochers et des cellules de vie ont reçu leur drapeau.

« Que tous soient Un pour que le monde croie » : c'est ce passage de l'Evangile de Jean (chapitre 17) que la nouvelle unité pastorale a choisi comme devise. Ne dites plus « unité pastorale de Gosselies », mais « unité pastorale refondée saint-Mutien-Marie ». Né en 1841 à Mellet, l'une des paroisses de l'actuelle commune des Bons Villers, frère des Ecoles Chrétiennes par vocation et mort à Malonne en 1917, le « frère qui ne cessait de prier » a été canonisé en 1989. L'église de Mellet est placée sous son patronage et celui de saint Martin.

Ce choix est rappelé dans le carnet de route signé ce dimanche 13 octobre 2019 par Mgr Harpigny et l'abbé Emery Kenda, responsable de l'UPR : « Afin que les clochers des entités communales de Gosselies, Pont-à-Celles et Les Bons Villers puissent signifier plus encore leur unité et leur appartenance à une même future paroisse, nous ne parlerons plus de l'Unité pastorale de Gosselies mais bien de l'Unité pastorale Saint-Mutien-Marie. »

Une nouvelle page à écrire

Au début de la célébration d'envoi, qui se déroulait en l'église Saint-Jean-Baptiste à Gosselies, l'abbé Kenda soulignait : « Une page se tourne pour notre unité pastorale. Notre objectif est de continuer autrement. » Et de remercier Marie-Madeleine Losseau et Jean-Pierre Lorette, qui ont été les « coaches » de l'année de refondation.

Durant un an, depuis l'assemblée de lancement du 20 octobre 2018 jusqu'à l'envoi de l'unité pastorale refondée du 13 octobre 2019, les groupes de travail ont planché sur cinq thèmes. Ces cinq objectifs ont été détaillés en début de célébration : annoncer la Bonne Nouvelle, rencontrer les jeunes là où ils sont, communiquer avec clarté et netteté, assurer par la diaconie une présence active dans la cité, et enfin veiller à la beauté et à la profondeur de la liturgie.

Au sujet de la liturgie, on notera que conformément au décret n° 33 du synode, trois églises ont été choisies pour qu'une eucharistie soit célébrée chaque dimanche. Il s'agit de Saint-Jean-Baptiste à Gosselies, Saint-Jean-Baptiste à Pont-à-Celles et Saint-Martin à Villers-Perwin.

Tous appelés

Dans son homélie, Mgr Harpigny a exhorté les chrétiens à ne pas faire bande à part, ni à vouloir montrer qu'ils sont les meilleurs : « Ne nous regardons pas nous-mêmes mais regardons les autres et allons vers eux », a-t-il dit.

A l'heure de la remise du carnet de route aux membres de l'Equipe d'Animation Pastorale, puis aux membres du Conseil Pastoral et enfin à toute l'assemblée, la chorale a proposé le chant « Si le Père vous appelle ».

Le souffle du vent...

Et cet appel ne concerne pas que les chrétiens d'un certain âge : « La présence des adolescents et jeunes adultes dans l'Eglise est une nécessité impérieuse pour la continuité de la mission que Dieu nous confie aujourd'hui. L'avenir de l'Unité pastorale Saint-Mutien-Marie en dépend aussi.(...) Des jeunes ont pris part à l'année de Refondation. Ils demandent de construire ensemble une Eglise vivante et signifiante, à leur écoute et ouverte à tous ».

Les jeunes étaient bien présents à la célébration d'envoi. Ils ont ainsi participé à la procession des offrandes en portant la lumière. Et après avoir vécu une liturgie adaptée, ils ont présenté en finale une saynète évoquant l'Evangile du jour, où des lépreux sont guéris. Ils ont dansé avec des mouchoirs. Et c'était en quelque sorte la préfiguration de la fin de la célébration, où les personnes-relais des clochers et des cellules de vie ont reçu chacune un drapeau au logo de la nouvelle UPR. « Le vent souffle où il veut » : avec la refondation, le pari est qu'il souffle dans la même direction...

• Télécharger ici le carnet de route